La semaine dernière, un collègue de travail m’a parlé qu’il souhaitait faire le Père Noël pour les sans-abris à Montréal. J’ai trouvé ce geste fascinant. Moi qui est un jeune homme des régions, qui a entendu parlé des itinérants mais qui n’en avait jamais vu avant d’arriver à Montréal, ça m’a paru un geste irréalisable! Mais cet ami m’a expliqué ses motivations! Il m’a raconté que lorsqu’il vivait sur la rue Berri à Montréal, il a côtoyé des sans-abris à tous les jours, souvent les mêmes. Après un certain temps, il s’est arrêté et a discuté avec l’un d’eux. Ce sans-abris était père d’une étudiante de l’UQÀM, et il vivait dans la rue. J’ai alors réalisé que ce ne sont pas que des “junkies”, des “pouilleux” ou des alcooliques qui vivent dans la rue. Ce sont souvent des gens pour lesquels le système dans le quel nous vivons ne leur convient pas. Il s’agit souvent de gens dont les valeurs, ou la personnalité, même, fait en sorte que d’être contraint à habiter un appartement, trouver un emploi 8 à 4, et vivre à l’intérieur des contraintes de la société n’est pas imaginable pour eux. Mais il peut également s’agir de gens qui ont vécu une catastrophe financière ou familiale qui fait en sorte qu’ils sont contraints à la rue. Qu’il s’agisse d’avocats, de notaires, d’érudits, de mécaniciens, de professeur, vivre dans la rue peut arriver à n’importe qui d’entre nous.
Cette semaine, je suis tombé par hasard sur un vidéo qui montre un sans-abri londonien tenter sa chance à l’émission X-Factor. Portez une attention particulière au visage des juges lorsqu’il leur annonce qu’il n’a pas de domicile fixe. Puis réfléchissez à votre attitude à tous les jours lorsque vous croisez un sans-abri dans la rue. Malheureusement, l’homme porte trop souvent préjugé sur les autres. Mais certaines personnes réussissent à passer outre ces préjugés et à voir la détresse qui habite les gens de la rue. Ces gens doivent affronter la rigueur et le froid de l’hiver québécois. Pour cette raison, mon collègue a décidé de répéter l’expérience, cette fois à plus grande échelle grâce aux réseaux sociaux, de venir en aide aux sans-abris en cette période d’amour et de partage. Il a décidé de faire le Père Noël pour apporter des biens offerts par de généreuses personnes aux plus démunis. Il est à la recherche de personnes pour lui venir en aide, soit en apportant une aide matérielle ou physique dans la collecte et la redistribution des cadeaux, ainsi que des dons en vêtements et en d’autres biens. Pour plus d’informations à ce sujet, visitez la page Facebook de l’évènement en cliquant ici!
Malgré que les premiers flocons soient déjà tombés, cela est pour l’instant insuffisant pour débuter la saison de raquette. L’ouverture se fera tout de même, comme prévu, à compté du 15 décembre. Après ce long automne qui s’obscurcit de jours en jours, il est temps de se remettre au sport avant de plonger dans les grandes assiettes du temps des fêtes!
On jase de tout! 